Marthille

Habitants

10.2 km2

Superficie

Altitude

16 hab/km2

Densité

Présentation de la commune

‘Marthille, Village Fleuri ou la Nied francaise prend sa source’ est un vilalge situé dans le Département de la Moselle, au sein de la Communauté de Communes du Saulnois. La superficie du ban communal est de 1020 ha 24 a et 13 ca. Cinq exploitations agricoles participent, avec celles des villages voisins, à la culture des terres, pour les entretenir, mais aussi pour les parer de belles couleurs selon les saisons. Le village abrite 189 Marthillois et Marthilloises. Au palmarès 2022 des villes et villages ou il fait bon vivre, Marthille se retrouve à la 238 / 367 des Communes mosellanes de moins de 500 habitants.

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1 rue Saint-Arnould
57340 MARTHILLE

Mardi : 11h – 12h
Vendredi : 17h – 18h

03 87 86 24 40

Conseil Municipal

Maire : Gérard HIERONIMUS
1er adjoint : Jean-philippe KREMER
2ème adjoint : Lionel LAURENT
Didier DUSSOUL
Jean-Étienne HIERONIMUS
Benoît LEDUC
Emmanuel LUPAGHI
Carole MARCHAND
Jules MOUGENOT
Sébastien NANOTTI
Samuel PAULIN

Téléchargements


Scolarité

SIVOM de Neufchère
1 rue St Arnould 57340 MARTHILLE
mairie.marthille57@laposte.net
06 83 82 84 62

Périscolaire :

periscolaire.neufchere@mouvement-rural.org

Délibérations

Mon service public

Question-réponse

Que faire quand des squatteurs occupent un logement ?

Vérifié le 28/07/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)

Squatter est le fait d'entrer dans un lieu par effraction (après avoir forcé une serrure, cassé une fenêtre...), tromperie, menace ou violence, pour l'occuper sans l'autorisation de son propriétaire. Si <span class="miseenevidence">votre résidence principale ou votre résidence secondaire (meublée)</span> est squattée, vous ne devez pas forcer par vous-même les squatteurs à libérer le logement. Vous devez engager des démarches pour obtenir leur expulsion ou évacuation forcée. Nous vous expliquons comment faire.

 À noter

Un locataire qui se maintient dans le logement après la fin du bail et sans l'accord du propriétaire<span class="miseenevidence"> n'est pas un squatteur</span>. Il en est de même de la personne qui refuse de quitter les lieux après y avoir été hébergée par la personne qui y vit.

Le fait de squatter une résidence principale ou une résidence secondaire (meublée) est puni :

  • Pour être entré dans le logement, de 3 ans d'emprisonnement et de <span class="valeur">45 000 €</span> d'amende
  • Et pour avoir occupé ce logement, de 3 ans d'emprisonnement et de <span class="valeur">45 000 €</span> d'amende

Dans le cas de squatteurs, la <a href="/commune/commune82/?xml=R56314">trêve hivernale</a> ne s'applique pas. Leur expulsion ou évacuation forcée peut avoir lieu quelle que soit la période de l'année.

2 types de démarches sont possibles :

  À savoir

  • Vous pouvez <a href="/commune/commune82/?xml=F20706">prendre conseil gratuitement auprès d'un avocat</a>.
  • Vous pouvez aussi contacter un <a href="/commune/commune82/?xml=F2158">commissaire de justice</a> pour qu'il dresse un constat, vous donne des conseils et vous aide dans cette procédure. Ses honoraires sont libres, et sont à votre charge. Il doit vous remettre un devis personnalisé avant d'intervenir.

La personne dont le domicile est squatté (locataire ou propriétaire occupant), ou une personne agissant pour son compte, ou le propriétaire du logement squatté, peut demander <span class="expression">l'évacuation forcée</span> des squatteurs.

Pour cela, il doit :

  • Porter plainte pour violation de domicile au commissariat de police ou à la gendarmerie
  • Prouver que le logement est son domicile ou sa propriété, par exemple à l'aide de factures, de documents fiscaux, d'une attestation fournie par un voisin
  • Faire constater par un officier de police judiciaire, ou par le maire, ou par un commissaire de justice (anciennement huissier de justice), que le logement est squatté

  À savoir

Si le propriétaire ne peut pas prouver son droit de propriété du fait qu'il n'a plus accès à son logement, le représentant de l'État dans le département, dans un délai de 72 h, demande à l'administration fiscale de lui indiquer à qui appartient le logement squatté.

Ensuite, il doit demander au représentant de l'État dans le département de <span class="expression">mettre en demeure</span> les squatteurs de quitter le logement. Il peut charger un avocat de rédiger la demande au représentant de l'État dans le département.

Le représentant de l'État dans le département prend sa décision en tenant compte de la situation personnelle et familiale du squatteur. Il doit rendre sa décision dans un délai de 48 heures, à partir de la réception de la demande.

  À savoir

En cas de refus, le représentant de l'État dans le département doit indiquer le motif de ce refus.

La <a href="/commune/commune82/?xml=R2705">mise en demeure</a> est :

  • <a href="/commune/commune82/?xml=R14732">notifiée</a> aux squatteurs, qui ont au minimum 24 heures pour quitter le logement
  • affichée en mairie et sur l'immeuble concerné
  • notifiée au demandeur (facultatif).

Si les squatteurs ne libèrent pas les lieux dans le délai prévu, le représentant de l'État dans le département doit faire évacuer le logement sans délai par la force publique, sauf si le demandeur s'y est opposé.

Le propriétaire peut demander <span class="expression">l'expulsion des squatteurs</span>.

Pour cela, il doit :

  • Prendre un avocat qui saisira le juge (il s'agit de demander au juge d'autoriser l'expulsion des squatteurs et de les condamner à payer une indemnité d'occupation des lieux)
  • Prouver que le logement lui appartient (titre de propriété, documents fiscaux, factures...).
  • Prouver que le logement est squatté. Pour cela, il est recommandé de charger un <a href="/commune/commune82/?xml=F2158">commissaire de justice</a> de se rendre sur les lieux pour dresser un constat et identifier si possible au moins 1 des squatteurs (en les interrogeant, en relevant leur nom sur la boîte aux lettres...).

Où s’adresser ?

L'avocat doit saisir <span class="expression"><a href="/commune/commune82/?xml=R57732">en référé</a></span> le juge des contentieux de la protection dont dépend le logement squatté.

  À savoir

Si aucun squatteur n'est connu (situation très rare), l'avocat peut saisir le juge par <a href="/commune/commune82/?xml=R12542">requête</a>.

Un commissaire de justice doit par la suite transmettre aux squatteurs une convocation à l'audience (<a href="/commune/commune82/?xml=R12538">assignation</a>).

 À noter

Lors de l'audience, le propriétaire a le droit d'obtenir l'expulsion des squatteurs, sans entrer dans une discussion sur le droit au respect de leur vie privée et familiale, ni de leur droit à occuper un logement décent.

Les squatteurs doivent être informés du jugement rendu par le juge au moyen d'une <a href="/commune/commune82/?xml=R10915">signification</a>.

Si les squatteurs ne quittent pas le logement <span class="miseenevidence">dans le mois qui suit la signification</span>, il faut qu'un commissaire de justice leur délivre <span class="expression">un commandement de quitter les lieux</span>.

Dès que le commissaire de justice a délivré le <span class="expression">commandement de quitter les lieux</span>, les squatteurs doivent quitter le logement, ils ne peuvent bénéficier d'aucun délai.

Dans le cas où les squatteurs resteraient dans le logement, le commissaire de justice doit demander au représentant de l'État dans le département le concours de la force publique pour les expulser du logement. La <a href="/commune/commune82/?xml=R56314">trêve hivernale</a> ne s'applique pas dans le cas de squatteurs.